Meuble d’angle repeint… Il me joue de mauvais tours ! 

Cela devient une habitude pour moi de devoir m’y prendre à deux fois pour finir un projet. Sur le papier, c’est tout simple: un meuble en bois, de la peinture et y a plus qu’à ! Bah oui mais voilà j’ai choisi de tester la chalky paint de chez Action. Mauvaise pioche, essaie encore ! 

Déjà à l’application, j’avais trouvé quelques défauts (cliquez ici pour lire la phase 1). Et bien une fois le protecteur appliqué, j’ai complètement déchanté.  

Voici le résultat vu de près 

Et les taches jaunes sont partout. 

Donc soit j’ai fait un truc de travers (bon j’ai dépoussiéré mais pas dégraissé mais quand même !) soit la qualité laisse vraiment à désirer. Pour les chaises bistrot (pas dégraissées du tout et hyper-vernies, je n’avais pas eu ce problème.

Une petite photo de loin pour se rendre bien compte que je suis légèrement psychorigide… 

…Et que je travaille comme un cochon 🐷. 

Donc comme je n’aime pas le jaune, j’ai acheté un pot de chalky paint de la marque Rayher qui avait fait le job sur mes autres projets. Mission : faire disparaître ces vilaines taches une bonne fois pour toutes. 

Pour l’instant, cela semble efficace mais j’attends le séchage et l’application du protecteur avant de me prononcer.  

La nouvelle couleur est plus claire mais s’il n’y a pas de taches, je vais m’en remettre.  Si si je le jure ! 

Chalky paint is back… sur un meuble d’angle : article fil rouge 

Mon nid douillet est pour l’instant très petit (un jour peut-être aménagé le grenier sera ?!).

Pour gagner en rangement tout en ne prenant pas trop de place dans notre minuscule séjour, j’ai opté pour un meuble d’angle. L’objectif: ranger des babioles tout en casant une plante posée jusqu’à présent sur une chaise de bar (oui nous avons des chaises de bar mais aucun bar. Va comprendre Charles !). Pas question de changer la plante de place et l’espace disponible étant limité, le meuble d’angle était la seule option possible.

Direction donc le boncoin pour une recherche express. J’ai trouvé mon bonheur rapidement et pour un prix très raisonnable (15 euros après une petite négociation).  Les vendeurs étaient super sympas et m’ont gentiment aidée à charger la bête à trois pattes dans mon coffre (en fait ils ont tout fait ! Trop gentils je vous dis. En plus ça rentrait juste juste. Conclusion je suis d’un naturel trop optimiste genre j’ai envie que ça rentre donc ça rentrera).

Alors voilà l’objet de ma dernière obsession

Les vendeurs l’avaient décapé  en grande partie. Sur le bois massif, il restait quelques traces de vernis et évidemment le contre-plaqué était resté en l’état.

Pour la peinture, j’ai utilisé de la chalky paint (oui ça faisait longtemps !) que j’ai acheté chez Action.

Pour le choix de couleur, c’était très limité puisque le magasin près de chez moi propose uniquement deux coloris…mais comme il y avait du gris j’ai dit banco.

Alors le pot de 750 ml est à moins de cinq euros soit le même prix que les 118 ml de la marque Rayher.

Attention pour ce prix, évidemment la qualité d’accroche et de couvrance n’est pas la même. Et puis, la couleur change après séchage contrairement à celle de Rayher qui ne bouge pas.

Le résultat après une couche

Après deux couches

À suivre…

Je pense peindre la niche avec le gris foncé utilisé pour la réalisation du calendrier perpétuel ou avec une autre couleur qui tranchera un peu (noir ou prune). Vous en dites quoi ?

 

Fabriquer une boîte à quenottes pour un enfant qui s’édente… 

Un DIY régressif et facile à réaliser ! Pour un prix riquiqui comme une petite souris. 

Et oui, la vie est faite de cycles et la vie d’une bouche n’échappe pas à cette règle ! Les dents ça pousse (et ça fait mal), ça bouge (parfois pendant des mois), ça met des plombes à tomber (et c’est pénible), ça repousse (souvent tout de travers), ça coûte une blinde pour être redressées  (et ça fait mal), ça casse ou ça lance de temps en temps (si on a plus ou moins de la chance), finalement ça tombe de nouveau et ça ne repousse plus (sniff).

Le seul moment où nos quenottes rapportent de l’argent (à moins d’avoir le sourire de miss France-Univers ou Julia Roberts) c’est lors de leur première désertion.  Alors pour donner vraiment envie à la petite souris de faire péter la cb,  je vous conseille de flatter son ego. Et pour cela,  quoi de mieux qu’une statue à son effigie solidement fixée au couvercle d’un petit pot en verre qui accueillera volontiers les quenottes de vos marmots (pour les seniors, vous pouvez tenter mais bon… Je suis moyennement convaincue !) ?

Alors chacun fait en fonction de ses compétences en modelage.  Moi j’ai fait simple mais monumental (ma souris est bigleuse mais totalement mégalomane).
Matériel

  • De la pâte à modeler durcissant à l’air: 1,95 euros chez carrefour,  différents coloris (j’ai choisi du gris)
  • Un peu d’eau
  • Un pot en verre ou en plastique
  • De la colle forte
  • De la peinture (j’ai utilisé les pots achetés pour la réalisation des Tables de chevet style scandinave et des chaises bistrot)
  • Un cure-dents pour les détails

Modeler vos éléments et assembler les en les humidifiant légèrement.

Une fois sec, coller votre modelage sur le couvercle préalablement peint.

Et voilà

La pâte à modeler sèche lentement (24 h pour une épaisseur d’un centimètre). Sur certaines photos, les souris sont bicolores mais une fois bien sèches,  elles sont gris clair avec des petits effets pailletés.

Penser aux anniversaires grâce au calendrier perpétuel : DIY

Après plusieurs jours de disette, je publie enfin un nouvel article. J’ai commencé ce projet pendant les vacances et évidemment en reprenant le boulot je n’ai pas eu le temps de poursuivre.  Comme vous l’avez deviné en lisant le titre, j’ai fabriqué un calendrier perpétuel avec mes petites mimines. 

Le calendrier perpétuel fait partie de ces objets multi-fonctions qui me tapent dans l’œil lorsque je traîne sur Pinterest : il permet d’afficher les anniversaires des êtres chers, d’aider mes neurones fatigués, de décorer mon pan de mur blanc et tristounet… mais surtout d’utiliser une étagère en bois délaissée dans le garage et qui ne regagnera jamais la chambre des filles. Et moi les trucs qui ne servent plus à rien m’énervent… Mais je n’arrive jamais à les jeter sauf s’ils sont cassés, moisis ou les deux. 


Voici la liste du matériel utilisé :

  • Une planche  (ici donc la fameuse étagère que j’ai coupé à l’aide d’une scie sauteuse pour obtenir les dimensions souhaitées… entre nous, j’adore la scie sauteuse et toutes les occasions sont bonnes pour m’en servir !)
  • des crochets à vis
  • des attaches métalliques ou en laine ou en ficelle (j’ai utilisé du fil de fer qui traînait dans mon garage…oui mon garage est un vrai capharnaüm. C’est désolant mais bien pratique lorsque l’on aime recycler, détourner, ne pas jeter!)
  • des cœurs en bois (achetés à carrefour. Ils se trouvent dans le même rayon que les porte-manteaux). Pour une version plus économique il est possible de découper des ronds, des carrés et des coeurs dans du carton ou dans des chutes de bois
  • Une feuille de papier carbone 
  • De la peinture, du vernis et des pinceaux 
  • Un crayon à papier 
  • Un feutre posca 
  • De la ficelle 
  • Une pince coupante si vous utilisez du fil métallique 
  • Une perceuse et une mèche à bois fine (le fil métallique ou la laine doit pouvoir passer dans le trou tout de même !)

        Etape 1

        Positionner vos éléments afin de déterminer la longueur de la planche nécessaire en fonction de l’espacement souhabité. 

        Mon support mesure 52 cm et les crochets sont espacés de 4 cm. 

        Etape 2

        Peindre la planche.  J’ai utilisé de la chalky paint.  Deux couches suffisent. 

        Etape 3 

        Fixer les crochets en ayant préalablement marqué les emplacements à l’aide du crayon à papier 

        Etape 4 

        À l’aide du papier carbone, transférez votre texte.  

        Etape 5

        Avec un pinceau fin, peindre par dessus le transfert. Deux ou trois couches sont nécessaires selon la couleur choisie. Appliquer le vernis ou le protecteur. 

        Etape 6 

        Percer les coeurs,  inscrire les prénoms et les chiffres à l’aide du feutre posca, les vernir en veillant à ne pas reboucher les trous ( utiliser un cure-dents si besoin). Une fois secs, les attacher. 

        Les accrocher sur les différents crochets. 

        Etape 7

        Visser deux crochets en haut de la planche et attacher une ficelle.  

        Et voilà le travail ! 

        Housses de coussin tricotées… Tendresse et économies. 

        J’avais conclu mon article sur le relooking des chaises bistrot par l’annonce d’un nouveau projet: tricoter des housses pour habiller deux trucs marron appelés coussins et ainsi  rendre plus douillettes les chaises de mes poupettes.  

        Après 3 jours de tricotage sporadique, je vous présente le résultat d’une première housse.  N’ayant pas de patron, j’ai pas mal improvisé et surtout un peu (beaucoup) démonté mon ouvrage.  Pour la première partie, je n’ai pas rencontré de difficultés mais pour la seconde, j’ai voulu réaliser un coeur chiné mais malgré toute ma persévérance le résultat était vraiment bof. Au final, cette première housse est unie mais elle est agrémentée de deux coeurs en relief. 

        Dans le titre,  je parle de tendresse et économies.  Alors tendresse pour les deux coeurs et économies pour le prix (et pas pour le temps compte-tenu du nombre de fois où j’ai dû recommencer le second coeur !). 

        J’ai acheté la laine chez Action pour 0,99 centimes la pelote. Deux pelotes  sont nécessaires pour une housse de 40 sur 40. Alors certes, la qualité n’est pas extraordinaire: le fil est 100% acrylique mais je ne compte pas garder ces housses 10 ans. Pour 1,98 euros, ma petite housse tient son rôle: réchauffer le popotin d’une poupette affairée à son bureau.  

        Rapides explications: 

        Tricoter avec des aiguilles numéro 8

        Le fil est doublé.  

        Monter 48 mailles 

        Réaliser les premiers rangs au point mousse 

        Tricoter ensuite en jersey.  

        Au tiers du coussin, débuter le motif coeur au point mousse ou en inversant le jersey (le motif est disponible sur le site prima.fr ou en cliquant ici

        Reprendre le jersey.  

        A environ 38 cm, tricoter au point mousse environ 8 rangs. 

        Puis Tricoter cette seconde partie comme la première.  

        Terminer par quatre ou cinq rangs de mousse. 

        Sur les photos ci-dessus, vous avez le motif version jersey et le motif version point mousse.  

        Voilà, il me reste à tricoter la seconde ! 
        En bonus la preuve en image de mon « détricotage  » intensif