Après deux semaines à corps perdu dans le plastique dingue, je replonge dans l’addiction au crochet.
Cause de la rechute : la fin de l’année scolaire et les traditionnels petits cadeaux aux personnels de l’éducation nationale (ils se coltinent nos mouflets par grappe de 25-30 alors ils le méritent bien).
Bien sûr, j’étais tellement absorbée par le challenge plastique dingue que je n’ai pas du tout mais alors pas du tout anticipé. Puisque ce soir j’avoue tout, j’étais même en mode « je vais cueillir une fleur dans le jardin et ça ira bien ». Et puis, j’ai saisi mon crochet pour réaliser un petit cadeau de naissance et finalement une chose en entraînant une autre, j’ai pondu deux petits amigurumi et mon doudou serait lui aussi réalisé à l’arrache (on ne se refait pas !!).
Cela faisait longtemps mais pour une fois j’ai mis mon cerveau sur pause. Direction le site Cologurumi dont j’avais déjà parlé (j’ai appris à crocheter en grande partie grâce à ce blog!). J’ai trouvé un petit modèle simple, rapide et… euh bah simple et rapide. Et évidemment, mignon et un poil utile (si si je suis certaine qu’un embout à crayons en forme d’ours était le TRUC indispensable qui manquait depuis des années à l’enseignante de poulette numéro 2).
Donc voilà les bestioles
J’ai apporté quelques modifications au modèle présenté sur le site (disponible en cliquant ici).
Alors petit jeux des différences :
Pour le porte-clés, j’ai simplement retiré le « cou ». Je n’ai pas crocheté le dernier rang comme indiqué dans les explications : j’ai réalisé les diminutions et j’ai fermé. Et comme il n’avait plus de cou pour y enrouler un ruban, je lui en ai cousu un sur la tête.
Je ne suis pas satisfaite du museau et je n’ai pas eu le temps de le reprendre et surtout d’aller z’yeuter sur le net comment broder correctement ce f… museau. Il a l’air d’un mexicain furax déguisé en chica.
Pour l’embout, j’ai modifié les oreilles :
1. parce que le temps était compté (en mode Jack Bauer dans 24 heures chrono… sauf que moi c’était plutôt 10 minutes chrono).
2. parce que les oreilles du premier petit ours ne me plaisait pas trop.
J’ai donc improvisé deux oreilles en faisant des augmentations à chaque maille et en arrêtant lorsque la taille était satisfaisante.


Forcément, les poulettes sont méga-jalouses. Elles veulent un petit embout-ourson tout mignon pour la rentrée… ça me laisse deux mois pour la gestation ! Et là je dis « mouais y a pas le feu ! je suis large » et intérieurement, je sais que je m’y mettrais la veille du jour J.